Évolution-X

Nous sommes en 2034, la situation sur terre est catastrophique. La couche d'ozone à été complètement détruite par le gaz carbonique des voitures, les industries chimiques et le push-push en cacane.......

Trêve de plaisanteries, l'ère du nucléaire a dévasté la surface de la planète. La majorité des villes ont été détruites, la surface du globe est un environnement hostile en permanence. Des créatures immondes et titanesques se promènent partout, aillant subi des modifications aux niveau génétiques. Certains ont gagné des attributs physiques ou encore des déformations hideuses mais qui leurs procuraient la force de mille hommes. D'autres ont muté aux niveau cervical, c'est à dire qu'ils ont développé des facultés psychiques comme soulever des objets par la force de la pensée ou pénétrer votre esprit jusqu'au plus profond de votre âme.

Les êtres humains sont en voie d'extinction, leurs nombres diminue de plus en plus à chaque jour. Les armes à feu se font rares, les munitions encore plus. Les seuls moyens qui s'offrent à eux est de co-exister avec les mutants à qui il reste une once d'humanité en eux. Leurs pouvoirs sont parfois une bénédiction ou une malédiction. Certains sont intolérant aux humain étant donner qu'au tout début, les humains les persécutaient pour leurs différences, qu'ils représentaient une menace pour l'humanité et dorénavant, ils sont leur seul espoir de survie.

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New York, 12 Janvier 2168. Michael Collins

-Aujourd'hui encore, la neige n'arrête pas de tomber. J'ai tenté de combler quelques trous du toit du bâtiment mais il y avait trop de neige. La vermine est encore en train de pleurnicher qu'ils ont froid et brûlent tout le bois que j'ai trouvé pour réparer le toit. Je commence à en avoir assez de cette bande d'imbécile qui ne pensent qu'à leur nombril. Sauf que je peux pas laisser tomber les gamins, eux ne méritent pas de finir congeler dans ce trou à rat. C'est notre seul moyen de s'en sortir...

-J'y retournerai tout à l'heure, pour le petit Bryan et Élodie. Ce petit m'en fait arracher depuis un temps. Son père vient de crever et sa mère s'occupe d'Élodie, donc lui à plein d'énergie à dépenser car il essaie de se changer les idées. Pauvre petit, je lui fais charger du bois pour réparer ce foutu toit! Arg Et Georges n'aide pas à sa cause, je vais finir par le pendre par les pieds pendant toute une journée si il continue de me faire chier! Au moins, je sors ma rage en écrivant ici au lieux de l'exécuter sur lui... Ça en est presque tentant...

-Bon, on retourne travailler, pas question que je dorme dans un lit de neige!

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Il était environ midi, le vent sifflait si fort que cela produisait un bruit assourdissant qui empêchait quiconque de dormir dans cette école en ruines. Michael était dans une des classe du nivaux supérieur, car les êtres humains qu'il protégeait s'étaient tous installés dans le sous-sol pour ne pas se faire prendre par la neige. L'hiver dans les wastelands, c'est un enfer de glace! Il quitta le bâtiment damné pour aller chercher du bois ailleurs, pour laissez les être humains se réchauffer. Il amena le petit avec lui, histoire de lui changer les idées. C'était un gamin de 8 ans, vêtu avec des vêtements délabré mais en ayant 5 épaisseurs différentes. Des énormes bottes de construction dans les pieds, il avait appris à marcher en ''pingouin''

-Hey Mick! Quand est-ce que tu vas me montrer à faire ce que tu fais avec tes yeux?

-T'arriveras jamais à faire ça Bryan, sauf si tu pense très très fort. Si tu y crois, tout peut se faire. Je te l'ai dit environ 100 fois déjà. Sauf que tu pourras jamais faire comme moi, tu vas avoir ton pouvoir à toi.

Michael ressemblait vraiment à un truand des rues, du temps que New York n'était pas un tas de bâtiments en ruine. Un manteau de cuir noir et rouge, des lunettes de ski qui étaient sur un bandeau qu'il s'était fait avec un long bout de tissu qui descendait de chaque côté de sa tête jusqu'au milieu de son torse avec un foulard de la même envergure autour de son cou qui lui donnait un style ''arabe''. Suivit d'un manche de pelle brisé et d'une rondelle de hockey dont il se servait d'arme. Vous allez comprendre dans quelques instants.

Bryan et Mick arrivèrent devant un immense bâtiment, qui semblait être un hôtel de ville. Des débris du toit étaient tombés devant la porte et c'est là que Michael ne fit qu'un signe de la main devant lui pour que ces objets se tassent de devant la porte comme si de rien n'était. Il aurait fallu environ une heure pour libérer tout ça et lui, une seconde et paf, plus rien. Suite à cela, une immense cicatrice apparut sur son visage. Michael était un ''psychique''. Un mutant capable d'utilisé sont cerveau à pleine capacité afin de faire bouger des objet de gros gabarit par la simplement pensé. Signe qu'il était un mutant? À chaque fois qu'il utilisait son pouvoir, une cicatrice apparaissait sur son corps. Il se disait que qu'un jour ça allait finir par le tuer, mais ce jour n'était pas encore arrivé. Une autre marque aussi, ses yeux était d'une double couleur et c'était surtout flamboyant. Le contour de l'iris était rouge et l’extérieur jaune.

La majorité le fuyaient au regard, soit par crainte, soit par dédain.C'était bien une des raison pour laquelle il tolérait tant le petit Bryan, lui il l'aimait comme si c'était son grand frère. Ce qui n'était vraiment pas le cas...

Le petit se dépêcha d'ouvrir la porte après que le mutant ait déplacé les décombres et il pointa dans une direction à l'intérieur.

-MICK! Il y à quelqu'un de vivant là! Vite vite! Viens voir!

"Putain de froid de merd..."

Une glissade malvenue vint tourmenter le pauvre hère marchant dans les rues désertes de la ville. PAF ! La tête emmitouflée dans plusieurs couches de tissus rencontra brutalement le sol recouvert d'une fine couche de verglas.
*Saloperie de dérèglement climatique. Normalement c'était le réchauffement de la planète qui allait nous tuer, pas le froid.* jura-t-il intérieurement.
Il s’agrippa à un lampadaire encore debout pour se relever et reprit sa route.
L'homme ici présent était un grand gaillard, finement bâti, mais laissant tout de même paraitre une musculature certaine sous les manteaux. Trois T-Shirt, un pull et deux manteaux, pour être précis, et cela sans compter l'épais collant, le survêtement et le jean renforcée en cuir, les bottes de cuir cloutées, le sac à bandoulière, le sac à dos, les lunettes de ski et l'épaisse et longue écharpe lui couvrant la moitié inférieure du visage avant de descendre jusqu'à raz du sol.
Cela protégeait assez bien du froid, mais laissait tout de même un léger problème au survivant qui, d'ailleurs, se manifestait maintenant : cherchant dans son premier sac il jura et fit de même dans le second, avant de s'attaquer aux divers poches qui parsemées ses habits. Rien. Après un instant de réflexion il eut une illumination puis plaça sa main dans son caleçon et ressortit une bouteille en plastique.
Pleine d'eau liquide il n'hésita pas et déboucha la boisson avant de la porter à ses lèvres et désaltérer sa soif. Elle était chaude. Quel bonheur que de sentir ce doux nectar couler le long de son corps pour réchauffer et hydrater ses organes ... Après avoir la totalité de la bouteille il s'autorisa une légère pause pour la reremplir de glace et la remettre là où il l'avait trouvé.
*Froid ...*

Arrivant prêt d'un grand bâtiment il se décida à y rentrer pour une seconde pause, mais cette fois-ci afin de dormir. La porte d'entrée grinça dangereusement, mais il n'y fit pas attention. Il était dans une grande salle, haute de plafond qui par le passé devait être magnifique à admirer, mais aujourd'hui laissait voir la pauvreté du lieu. Il visita alors en prenant la première porte à sa droite. Celle-ci était dure comme glace et ne cédait pas sous la poussée de l'homme. La suivant et les deux autre non-plus. La glace les avaient prises dans son étreinte givrée. Le survivant s'énerva légèrement , il n'aimait pas l'hiver. Un coup de pied bien placé dans un mur et un cri rageur suffirent à faire trembler une épaisse couche de glace bien plus haut. Celle-ci se fendit et tomba directement sur une poutre peu solides qui céda, provoquant un effondrement de divers pans du mur.
Voyant que le ciel lui tombait dessus le survivant se retourna vivement et courut vers le fond de la salle qui semblait plus sûr. Un morceau de bois d'au moins sa taille s'écrasa à sa gauche, l'obligeant ainsi à lever la tête pour voir un bout de poutre. D'une enjambée sur la gauche malhabile et peu équilibrée il évita celle-ci. sa course se finit alors en chute qu'un mur vint stoppée. Il était sauf.

Par chance aucun débris ne l'avait touché, mais il était maintenant bloqué parmi ceux-ci.

"C'est bien ma chance, tient ..." Fit-il d'un air ennuyé.

Il mit sa main sur son sac à bandoulière ... Qui n'était plus là. D'un regard apeuré il parcourut la salle, mais il n'y voyait que des débris entassés. C'était perdu. Toutes ses fioles et autres ustensiles de biologie étaient sous ces lourds morceaux de bâtiments et sans eux il ne survivrait qu'une demi-journée, voir une journée tout au plus. A cette pensée stressante son corps accéléra le rythme et fit ressentir à l'homme l'effet néfaste de sa mutation.
Il enleva alors les divers couches sur sa peau ne laissant qu'un T-Shirt, son jean, ses bottes et l'écharpe. Il suait à grosses gouttes.

Il se réveilla 3 heures plus tard. Son corps avait reprit son rythme normal, tant et si bien qu'il crevait de froid. Il remit alors vite ses habits avant de regarder vers la source de son réveil. Quel fut son étonnement lorsqu'il vit les débris amassés bien plus loin et un enfant gueulant comme si il avait découvert un trésor. L'homme n'y fit que peu attention puisqu'il courait maintenant vers son sac qu'il avait repéré. Il reprit celui-ci, l'ouvrit pour découvrir son matériel et ses fioles intactes. Un soupir de soulagement s'envola ...
Se sentant observé il se retourna découvrant un autre homme derrière lequel l'enfant se cachait. Avant de s'avancer vers eux il saisit habilement une seringue pleine d'un produit jaunâtre et se l'enfonça dans le bras, libérant le liquide dans son sang. Il avait maintenant froid. Il marcha vers l'homme qui semblait armé, et pour le moins dangereux.

"Euh ... J'étais coincé là. La neige ... ça a craqué et je suis resté bloqué ... Merci." Entre une hésitation il tendit la main et dans un sourire caché par l'écharpe il continua "Je suis Muskill, Eric Muskill. Ancien biologiste et survivant."

Les flocons de neige lui fouettaient le visage et le vents battait ses cheveux hirsutes coupés à la hâte. Le paysage immaculé s'étendait jusqu'à l'horizon, épuisant ses jambes tremblantes et son moral. Ce dernier déclinait à chacun de ses pas dans la neige collante. De larges lunettes mirroir de ski fendues étaient plaquées sur ses joues rougies par le froid et les larmes et plusieurs épaisseurs de vêtements colorés recouvraient son corps décharné par la malnutrition et le surmenage. Remontant une écharpe de laine grisâtre et tachée sur son nez, la jeune femme continuait son ingrat voyage vers une destination dont elle ignorait l'emplacement. Elle replaça prestement son bonnet rayé sur ses oreilles et souffla dans ses mains à travers le tissu irritant qui sentait le renfermé. S'enlaçant et frottant vigoureusement ses bras, elle affrontait la tempête qui s'était levée il y avait de cela quelques heures, scrutant l'infini à la recherche d'espoir.

Il y avait des jours qu'elle avait quitté le lieu du carnage le coeur flétrit et l'âme en peine. Nombre de ses amis avaient été massacrés et plusieurs membres de sa famille mutilés, des corps dévorés et d'autres disparus. C'était un soir comme tous les autres, à l'instar que cedit soir, un raid avait été organisé à l'encontre de leur regroupement car celui-ci possédait plusieurs armes, des munitions, de la nourriture à foison et les moyens technologiques d'avoir de l'eau pour tout le monde à soif. Une myriade d'autres trésors étaient conservés dans des caches un peu partout dans le sol, tel des provisions, des moyens de défense, des appareils en bon état, des vêtements, des piles rechargeables et biens d'autres choses que son 'clan' avait accumulées au fil des ans en cas de crise. Seul une personne possédait la carte, aussi appelée 'Loki' dans le jargon de sa famille, où y étaient indiquées toutes les caches : le Ker. Une sorte de chef mais que l'on dissimulait en personne on ne peut plus normale. Alors que le soleil déclinait, Jessie se préparait à faire sa ronde. Elle armait son arme de poingt, dissimulait un long fusil dans son dos sous ses vêtements et plaçait une petite lame dans sa botte. Ajustant ses grosses lunettes de ski qui mirroitaient sur son nez et sa tuque colorée d'orangé et de fushia sur son crâne recouvert d'une épaisse couche de cheveux noirs, elle se mis finalement en marche, confiante. De longues minutes s'étaient passées sans qu'elle ne vit le moindre danger, car oui, son regroupement avait de nombreux prédateurs, des envieurs qui, poussés par l'énergie du désespoir, se lançaient tête baissée dans leur campement en espérant mettre la main sur le Ker, et donc la carte. C'est alors, qu'au loin, la jeune femme remarqua que le ciel s'assombrissait d'avantage qu'à l'habitude. Faisant demi-tour, elle dirigea ses pas vers les tentes en brandissant ses bras en l'air pour attirer l'attention de ses compères.

- Hey ! Hurla-t-elle. Il y a une tempête électrique qui arrive !

À première vue, il n'y avait personne, mais Jessie ne s'en faisait pas, sûrement que René et Léhomfe s'étaient encore battus. Deux colosses qui finissaient invariablement par se taper dessus. Elle avança à travers l'épaisse neige qui entravait ses mouvement quand un coup de feu retentit. Se raidissant, elle figea sur place et attendit de voir s'ils sonneraient la fausse alarme mais elle ne vint pas. Son coeur se mit à battre démesurément vite. Pressant sa marche, qui muta rapidement en une course effreinée, elle arriva enfin à l'endroit d'où avait retentit le bruit semblable à un coup de tonerre. Le spectacle qui se dressa sombrement devant elle lui coupa le souffle. Des dixaines de corps dépouillés, mutilés, découpés, mangés gisaient ça et là, dans la neige tachée de sang écarlate. D'énormes traces de poigts et de pieds se disputaient les parcelles encore blanches du sol. Chaque seconde était pénible pour ses pauvres yeux qui tentaient de comprendre ce qu'ils voyaient. Un coup de feu et tout ce massacre ? Comment était-ce possible !

De longues minutes pesèrent sur Jessie quand cette dernière finit par prendre conscience de la scène macabre qui s'offrait à elle. Tombant à genoux, elle s'affala tête première dans la neige souillée et se laissa pleurer sans interruptions. Un retentissant bruit sourd la fit se relever en sursaut, les sanglots parsemant encore sa respiration, lorsqu'elle apperçut les menaçants nuages lourds d'énergie statique qui avançaient dangereusement vite. Prenant sur elle, la jeune femme se mis à fourager pour trouver des trucs qui pourraient lui permettre de tenir quelques jours, le temps de trouver un nouveau regroupement. Un sac à dos, des rations sèches, une bouteille d'alcool pour ses éventuelles blessures et toutes les munitons qu'elle arriverait à transporter. Dans sa fouille, elle fut surprise de trouver une plaquette de verre parsemée de fins fils métalliques dans la poche intérieure d'un manteau d'une vieille dame dont une jambes avait été déplacées plus loin. Lorsqu'elle la pris dans ses mains, elle s'illumina et une inscription en ressortit : 'Loki'. Quelques secondes s'écoulèrent quand une petite carte du monde se déplaça dans la vitre froide et se focalisa sur l'endroit où elle se trouvait, comme un 'GPS'. Plusieurs points verts surmontés de coordonnées apparaissaient sur la surface lisse en même temps qu'un large sourire vint fendre le visage de Jessie en deux. Elle se releva prestemment, fourra à son tour l'objet dans la poche intérieure de son manteau, ferma les boutons jusqu'à son menton quand soudain lui vint l'idée de créer une nouvelle cache avec tout ce qu'il se trouvait sur le campement désert. Elle ouvrit la cache aménagée sous le site, y enfouit tout ce qu'elle trouva, le referma, entra les coordonnées dans sa carte et partit dans oser regarder une dernière fois ses amis, de peur de tourner de l'oeil.

Cela faisait près de soixante heures qu'elle marchait, mangeait peu, se reposait peu et machonnait de la neige pour se réhydrater. Elle regarda au loin au travers de ses lunettes mirroir de ski et cru appercevoir un bâtiment en ruine. Son coeur s'embala : s'il n'y avait personne, au moins elle serait à l'abbrit du vent et de la neige pour se reposer. Elle pressa sa marche maladroite et éreintée jusqu'à arriver tout près et pu enfin souffler derrière le haut mur sur lequel elle s'appuya pour s'asseoir. Un craquement se fit entendre à l'intérieur de la bâtisse. On aurait dit qu'on démolissait des murs délibérément et soudain plus rien. Serrant son sac contre elle et enfouissant son visage dans son écharpe, elle espérait qu'il ne s'agissait que du fait que les murs étaient vieux et craquelés. Encore une fois, elle attendit patiemment qu'il y ai une nouvelle manifestation de potentielle vie mais elle ne vint pas. Jessie se releva, balançant son sac du son épaule et se dirigea vers l'entrée, mais ce qu'elle vit l'en dissuada et elle retourna vivement se plaquer contre le mur. Dégainant son pistolet qu'elle pressa sur sa poitrine en le tenant à deux mains, elle jeta à nouveau un coup d'oeil de l'autre côté. Un jeune garçon et un homme se tenait là, regardant à l'intérieur de ce qui semblait être un ancien hôtel de ville. Tendant l'oreille, elle perçut les voix mais ne pu en distinguer les mots prononcés. Prenant une grande inspiration, elle sortit de son antre glacée et, en se dévoilant, pointa le canon de son arme sur les inconnus qui se tenaient devant elle, évitant d'effrayer l'enfant en le menaçant directement. Elle tremblait de tout son être et avait les lèvres pincées sous son foulard qui empestait. Se voulant menaçante, elle avança de quelques pas encore jusqu'à pouvoir bien distinguer les traits surpris de ceux qu'elle visait.

- Vous êtes qui ? Demanda-t-elle finalement.

Voyant qu'ils restaient muets, elle se risqua à les observer. Aucune arme vraiment menançante, deux hommes qu'elle tenait en respect et un enfant qui semblaitt terrifié. La patience étant une vertue, elle en fit usage et attendit une réponse qui ne vint pas. Soupirant autant de douleur que de lassitude, elle abaissa son arme, la rangea dans son manteau sans pour autant le mettre hors de portée, juste au cas, et attendit encore un peu avant de se décider à tenter une approche un peu moins brusque. Relevant ses grosses lunettes sur son bonnet et ouvrant son écharpe pour se laisser voir, elle découvrit un visage laiteux, presque spectral encadré de cheveux noirs en bataille et piqué de deux grand yeux à la pupille verticale dont l'iris était d'un bleu perlé diaphane. Un regard froid et translucide dans lequel veillait la bonté et la souffrance. Jessie était une métamorphe.

- Jessie, se présenta-t-elle en avançant une main gantée vers Michael.